Cela semble être un pléonasme, mais au Salon de Detroit, la Porsche 911 fait dans le rétro. La déclinaison Targa de la sportive à la silhouette intemporelle revient en effet au concept du modèle d’origine, apparu en 1965. On retrouve ainsi un arceau fixe, une bulle vitrée et un petit toit escamotable. Mais l’évolution technologique est passée par là.
A sa naissance, la Targa avait un petit pavillon en plastique qui s’ôtait manuellement. Et cette solution technique a été conservée jusqu’en 1993 ! Porsche avait ensuite opté pour un plus classique toit en verre, qui coulissait sous la lunette, en gardant les arches du coupé. Retour en arrière donc pour la version 2014 avec la génération 991.
Cette fois, plus question de s’embêter pour profiter du plein air. Une simple pression sur un bouton suffit. Et le mécanisme est complexe ! Toute la bulle vitrée se soulève et le toit bascule pour venir se glisser derrière les sièges. Pour laisser passer les vérins dédiés au mécanisme du pavillon, les angles de l’arceau couleur aluminium se déplacent vers l’extérieur du véhicule. Du grand art !
La Targa s’annonce comme un vrai modèle de niche. Elle s’intercale entre le Coupé et le Cabriolet, pour ceux qui veulent rouler cheveux au vent de temps en temps mais ont peur du vandalisme. La gamme est cependant limitée, puisque seuls deux moteurs flat-6 seront proposés et la transmission intégrale sera fournie d’office (tant pis pour le poids et les consommations).
Le client aura donc le choix entre une Targa 4 équipée d’un 3.4 litres de 350 et la Targa 4S dotée d’un 3.8 litres de 400 ch. Avec le Pack Sport Chrono et la boîte de vitesses robotisée PDK, la première annonce une vitesse maxi de 282 km/h et un 0 à 100 km/h réalisé en 4,8 secondes, tandis que la seconde annonce 296 km/h maxi et 4,4 secondes.
L’auto arrivera dans les concessions en mai prochain mais il est déjà possible de passer commande. Comptez 111 323 euros pour la Targa 4 et 126 203 euros pour la Targa 4S.